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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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vendredi 27 mai 2011

• La Champenoise, Damery.



http://www.lachampenoisedelavalleedelamarne.com/



Samedi 21 mai 2011, 21 km

Cela fait qques années que notre club, le Habay Runners Club, se déplace dans cette petite cité dédiée au champagne, par sympathie pour les organisateurs et également pour faire la promo de notre course du mois de juin, les Forges de la forêt d’Anlier, course qui fait partie du Challenge de la convivialité, tout comme le Médoc, l’Alsace et le Beaujolais.

Départ tôt le matin de Virton en minibus pour la petite équipe d’une bonne douzaine de membres HRC emmenée par le président, plus décidés à s’amuser qu’à « faire un temps » sur ce semi-marathon. Les déguisements font partie du voyage puisque l’énorme majorité des participants seront « costumés ». La journée s’annonce donc chaude dans tous les sens du terme, le soleil ne lésine pas sur la quantité et la qualité de ses rayons !
Sur place vers 10h30, notre stand promo et dégustation monté fut vite pris d’assaut : de la bière belge au fût, ça se fait vite savoir !
Nos banderoles sont accrochées, bien visibles.
N'y aurait-il pas un air de ressemblance..?


13h30 : défilé devant un jury des déguisements, groupes, duos et solos. Avec « my Céline », nous passerons en duo, flicquette américaine sexy et bagnard, préparé à l’arraché qques jours + tôt, et avec une petite mise en scène improvisée 5 min avant. Il faut dire que pendant 1h1/2, c’est un défilé digne d’un grand carnaval avec musiques et chorégraphies bien répétées. On se sentait tous petits à ce niveau…
Nos moines d’Orval et notre Superman ayant fait l’impasse…

15h00 ou plutôt 15h20, départ de la course sous une température caniculaire, pas 1 poil d’air! Le parcours est continuellement en «montagne russe» et en plein soleil sur des petites routes et chemins à travers les vignes qui recouvrent tout le paysage. A chaque ravitaillement le champagne coule à flot, ce dont nous ne nous privons pas, bien entendu. A qques endroits, des spectateurs ont la présence d’esprit d’improviser un « arrosage » qui vient bien à point.

La chaleur qui monte du sol, l’air chaud presque irrespirable, les nombreux faux-plats montants et le champagne donnent une difficulté non négligeable à cette course. Ma flicquette fut particulièrement remarquée tout au long du parcours sur lequel il règne une bonne ambiance, quant à moi, bagnard pour l’occasion, je fut qualifié de DSK, actualité oblige !

Santé! Les menottes, ça a un côté pratique...

Il nous faudra 2h30 pour rallier l’arrivée (avec des pauses à chaque ravito, il faut le préciser !).

Mais notre effort (de présentation…) fut récompensé par le prix du déguisement, catégorie duo, avec du ……… champagne à la clé ! C’est déjà ça ! Si nos moines furent raisonnables, notre superman eu qques difficultés à rejoindre l’arrivée…. en ligne droite !
Les festivités se terminent par le tirage au sort de coureurs qui emportèrent leur poids en champagne.

Bon, c’était bien sympa tout ça ! J’imagine déjà le déguisement de notre groupe pour une prochaine édition………

Résultat:des bulles plein la tête !!
- BERKES Céline - 02:35:00 - 826/2005
- RONGVAUX Bernard - 02:35:00 - 827/2005


• Les Hauts de Turckeim



http://www.colmar-marathon.fr

Samedi 07 mai 2011 - 13,5 km - 445m D+

Puisqu'il m'est quasi imposé de faire l'impasse sur l'Urban Trail de Luxembourg, suite à mon abandon sur fatigue à la Bouillonnante, je décide de prendre un peu de vacances et de passer le week-end en Alsace. Et ma "douce et tendre" me branche sur Turckeim: "il y a une chouette course dans les vignes" ! Ah, bien, nous y revoilà: course....vignes....Pourquoi pas? Et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés en plein coeur de l'Alsace, sur la "route des vins", au départ des "Hauts de Turckeim" pour une ballade de 14km sous un soleil de plomb "pétant" à 32°C à 18h !!

Les 5 premiers km se font essentiellement en montée, avec, heureusement, une partie en sous-bois qui nous ampporte un peu de fraîcheur.
Ensuite, 4 km de descente sur chemins rocailleux et passage dans les vignes. S'ensuivent 3 km en "montagnes russes" en plein soleil et une finale en descente jusqu'au coeur du village.
Je me suis bien régalé sur les quelques passages techniques, et Céline a bien souffert de la chaleur qu'elle a bien du mal à supporter. Un peu plus d'eau à l'arrivée n'aurait pas été superflu!!


• Trail de la Bouillonnante



http://www.la-bouillonnante.org

30 avril 2011

Le petit parcours bouclé en 2009, j’ai adoré ses portions très techniques. Je m’étais donc promis de faire le grand cette année. Référence belge dans le monde du trail, ce parcours magnifique s'imposait à moi et le recommandais vivement à mon entourage.
Le mois précédent a été bien chargé, avec l’EcoTrail parisien fin mars et le marathon de la même ville, rajouté à mon planning 15 jours plus tard. Et après une semaine où je n’ai pas eu le temps de me reposer, j’aborde cette journée déjà bien fatigué.
Suite à un décret communal interdisant le passage aux échelles rendu dangereux par des chutes d’arbres, le parcours est modifié avec 2 passages à gué (« de l’eau jusqu’à mi-cuisse » annonce le speaker au briefing) et allongé de quelques km, soit 54 km à boucler.
« Mais bon, 50 km, j’arriverai bien au bout »…pensai-je…

Malgré le petit brouillard et la fraîcheur du matin qui nous accueillent , la journée s’annonce belle et sèche. Pas de consigne pour les sacs, ce qui nous oblige à des aller-retour à la voiture via la volée d’escaliers menant à l’esplanade de ce haut lieu féodal. Cela nous servira d’échauffement.
08h45 : briefing, le soleil est bien présent, j’enlève une « couche ».
Le départ est donné à l’heure précise, et la meute se met à courir dès le passage du souterrain. Je démarre prudemment, mais me prends vite au jeu dès la première ascension et les descentes qui s’ensuivent, les sensations étant très bonnes, je me régale. Mais prudence, le chemin est encore long. Premier ravitaillement, km 12 ça roule bien ! 2 longues montées, abruptes, que j’aborde sagement, quelques passages techniques, de belles descentes, le rythme est bon.
Je suis accompagné pendant une dizaine de km par Pierre (rencontré sur le trek marocain et venu de St-Lô pour visiter notre région) qui, plein de fraîcheur, a tendance à donner une bonne allure. Un peu trop rapide pour moi sur certaines portions, je dois le freiner quelque peu.
Petit ravito à Moulaize, km 27. Je récupère, une petite dizaine de minutes, le temps de faire un au-revoir à Pierre et Géraldine. Je repars plus sagement, mes jambes donnant des signes de faiblesse. Ca tombe bien, on aborde une montée, que je franchis en marchant, histoire de récupérer un peu de jus. Mais, il faut bien se rendre à l’évidence, le jus ne reviendra pas… Trois ou quatre km plus loin, je suis « cuit » ! De nombreux obstacles (arbres couchés) obstruent les chemins et nous obligent à chaque fois à casser le rythme avec un passage en-dessous, ou dessus, ou contourner. Fatiguant, à la fin... Début de crampes, jambes lourdes, tendons douloureux, je me traînerai ainsi jusqu’au ravitaillement suivant, soit le 40ème km où je décide d’en rester là pour limiter la casse. En compagnie d’une belle brochette d’abandons, dont certaines connaissances… « Ah, vous arrêtez aussi, vous ? »

Mon seul regret sera de ne pas avoir eu la présence d’esprit de me limiter au petit parcours, en connaissance de mon état de fatigue, et de n’avoir pu profiter pleinement des très beaux passages techniques de la dernière portion et des passages à gué ! J’ai dû me contenter des commentaires de «ma» Céline qui a bien géré, elle, son 24 km en 03h59’. Et confirme la hauteur d’eau et le courant au passage de la Semois, glissant et délicat, ponctué par plusieurs chutes dont elle fut victime, parcourant les derniers km complètement trempée et surchargée d’une masse d’eau dont le sac à dos se délestait petit à petit….

Les erreurs de l’an passé (abandon à l’Ardenne Méga Trail dans des conditions similaires ) ne m’ont-elles pas servi de leçon ? Je n’ai juste pas eu le réflexe de me limiter. J’y veillerai davantage à l’avenir. Bon, cette fois, je prends du repos et ferai l’impasse sur l’Urban Trail de Luxembourg (35km) prévu… la semaine suivante !
la montée finale que je ne verrai pas ...


Résultat: abandon au 40e km
Céline : le 24 km en 3:59:41 - 475/647


• Marathon de Paris



http://www.parismarathon.com/

10 avril 2011

A peine remis de l'Ecotrail, direction... Paris, à nouveau! Pour un autre défi de Céline: boucler un marathon. Sur bitume, entendons-nous, car la distance a été largement bouclée 15 jours plus tôt avec les 54 km en trail. Est-ce bien raisonnable?? Cette épreuve n'était pas prévue à mon programme, mais je décide finalement de l'accompagner, cela la rassure beaucoup. Je sors pour l'occasion un dossard non officiel (chut...!) afin de ne pas me faire "éjecter" en cours de route. Voir, vivre l'ambiance d'un grand marathon. Pour sûr, 40.000 coureurs, ça promet une sacrée ambiance, mais aussi probablement une course bousculée. Sans trop savoir à quoi s'attendre, ma joggeuse s'est donné un temps de 04h30 à réaliser. D'où l'emplacement de départ placé très loin, quasi au bout du peloton, juste avant les ...camions-balais. Soit 18 min après le coup de sifflet pour atteindre la ligne de départ officielle. Les km s'enchaînent gentiment, en zigzaguant et en évitant la bousculade de certains concurrents plus pressés. M'enfin !! Ne parlons pas des ravitaillements, où c'est la débrouille pour se frayer un chjemin vers les tables pour attrapper un petit quelque-chose. Il en ira ainsi, à une allure très régulière jusqu'au 28e environ. Là, une certaine lassitude et monotonie s'installe chez Céline, même si elle apprécie pourtant le paysage parisien. Les derniers km seront tirés un peu en longueur. Ayant prévu initialement de quitter la course un peu avant l'arrivée, je me dis que, après tout, je l'ai couru ce marathon, et passe la ligne en quête d'une médaille que j'obtiens sans problème. Il a fait très chaud, on souffle un peu en se réhydratant, avec un bon hot-dog bien mérité! Et si sa course s'est bien déroulée, Céline ne gardera pas un souvenir inoubliable de cette première expérience marathonienne : trop de monde, un "petit" esprit de beaucoup de concurrents. Cela ne vaut pas l'ambiance "trail" !!

Résultat: BERKES, Celine (BELGIUM) 04:28:15 - 2654e