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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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lundi 23 avril 2012

• La Bouillonnante


http://www.la-bouillonnante.org/

Samedi 21 avril 2012
24 km - 1200m D+


Après une bonne récupération de l'EcoTrail de Paris, je me sentais bien prêt et motivé pour attaquer ce "monument" belge (le plat pays, disent certains....) qu'est "notre" Bouillonnante. Je me limite volontairement au 24 km, histoire de vraiment me faire plaisir jusqu'au bout.
C'est de bonne heure et sous un ciel très menaçant accompagné d'averses et par une température fraîche ( quelques degrés tout au plus), que nous nous rendons, Céline et moi, dans le fief du centre hautement historique de Godefroid de Bouillon (bon, rassurez-vous, je ne vais pas vous faire un cours d'histoire). Ce sera en quelque sorte notre croisade (ouais, facile....)!


Retrait des dossards, et nous sommes juste à temps pour encourager les vaillants combattants du 50 km qui partent à l'assaut!
Le temps de nous équiper et c'est à notre tour de nous retrouver dans la cour d'honneur du château. Dernières consignes : "Prudence et vigilance, le terrain est très gras", nous "rassure" l'organisateur. Après les passages à gué de l'an dernier, c'est le retour aux "échelles" (vous comprendrez plus loin...) et le traditionnel mur (The Wall) avec sa montée chronométrée « verticale », 600m de montée avec un D+ de 150m.(meilleur temps: 06 min)

Petite inconnue du jour : le comportement de ma dernière acquisition, les Salomon Speed-Cross, dont ce sera la première sortie. Mais je pense honnêtement que ce sera un petit plus aujourd'hui...


09h15. C'est avec les baskets toutes propres et toutes neuves que nous nous élançons vers le bas de la Ville, le long de la Semois. La traversée du camping (macadam) suivie d'une section pavée bien humide montre bien le comportemnt bizarre des "bouchons" de ces chaussures sur ce revêtemnt. Le bas-côté herbeux s'impose de suite !!
Heureusement, c'est de courte durée et la première difficulté arrive rapidement. Et là, c'est tout l'inverse, les semelles bien crantées sont un net avantage et procurent un sentiment de sécurité et un vrai plaisir de course.
S'ensuivent une belle descente, passage de ruisseau, single track en crête avec racines et de belles plaques de schiste, et ...une belle averse de grêle pour faciliter le tout !
Déjà le premier ravitaillement du 12e km. Je zappe. Dès la fin de la passerelle, c'est le pointage de "The Wall". Mais bon, pas de folie.
L'accroche de mes Salomon est un réel atout, et je me permets d'en doubler l'un ou l'autre en perdition...La montée se fait en 2 parties, avec une petite relance, et finit par un mur, un passage dans les rochers.


Dès le sommet, je relance et reprends mon rythme. Tout roule...
2 km plus loin, ça bouchonne : ce sont les fameuses échelles. "A droite, échelles, à gauche, les cordes". Ah, c'est nouveau ça! Je teste donc le passage "cordes", pour changer. C'est aussi raide et glissant qu'une piste noire de ski!!

Et arrivé en bas, il faut remonter...par une échelle!
A peine le temps de relancer, avec prudence, qu'un nouveau bouchon se présente. Plus sérieux, cette fois...Cela dure plus de 10 min. On se refroidit.
"Chacun son tour, poussez pas derrière, restez dans la file...soyez sportifs".

C'est enfin mon tour : ah oui effectivement, difficile d'aller plus vite, c'est à la verticale !!

S'ensuit un passage des plus délicat, d'anciens éboulis, il faut s'accrocher, pas le droit à l'erreur ou c'est la glissade dans la rivière. Pas de photos, je préfère assurer ma propre sécurité, et de toutes façons, les mains pleines de boue, le Lumix n'aurait pas apprécié (déjà qu'il est un peu humide...).
Ouf, on peut enfin relancer et réchauffer la "mécanique". Une belle apparition du soleil y contribue.
Mon rythme est bon, je n'ai aucune idée de mon temps, je n'ai ni montre ni GPS, contrairement à mes habitudes. Je fais ma course au feeling. Les jambes sont bonnes, le souffle aussi; un peu de marche au sommet des côtes, rythme ralenti sur certains passages pour m'économiser; je fais une bonne gestion de ma course.
Seule indication, le passage au 2e ravito, c'est le km 18. Plus que 6 !

Troisième bouchon (décidément...on croirait les départs en vacances :-): cette fois il s'agit du franchissement d'un rocher par une équipe "goélette" avec une personne à mobilité réduite.
Chapeau, les gars, faut le faire !!

Au loin, dans le fond de la vallée, l'abbaye de Cordemois, les soeurs petites "cousines" d'Orval.
Nouvelle relance jusqu'à ce que je pense être la dernière "ascension", vers le belvédère. Le soleil est revenu. On entend les tam-tam du sommet. Je me régale d'avance de la suite.
Coup d'oeil rapide sur la vallée, Bouillon est là, le château est en face. "Plus que" descendre et ...remonter.
La descente en lacets est un vrai régal, avec une bonne accroche dans ce terrain gras, je dépasse à nouveau; "Attention, je passe à droite...à gauche....merci!".
Traversée du dernier pont, virage à gauche, le mastodonte de pierre me nargue, mais je n'en ferai qu'une bouchée, l'arrivée est là, toute proche!
Le chapiteau, le podium: c'est fait !! En moins de temps qu'en 2009 , alors que les conditions étaient bien plus dures! (14 min de moins, sans compter les 60 photos, à raison de 10 sec par photo, cela fait 10 min de "perdues" :))

Merci Salomon, ce fut un régal !!


Résultat : 03:22:33 - 210e/644 - 18e/81 V2H

Et quid de ma Céline dans tout ça ? Et bien, elle a souhaité faire "sa" course seule, pour voir comment elle pouvait gérer. Je pense que l'élève a bien appris sa leçon, car elle termine en relativement bonne forme. Equipée aussi de Speed-Cross, elle a doublé pas mal de concurrents pour terminer avec un temps plus qu'honorable. J'ai à peine eu le temps de souffler un peu, de boire ma bière, et de m'abriter d'une forte averse de grêle (!!!) pour avoir juste le temps d'immortaliser son arrivée.

Résultat : 03:51:53. (368e - 18e/63 V1F)


Une bonne douche bien chaude. Nous prolongerons notre après-midi en attendant nos compatriotes embarqués sur la longue distance. Soit plusieurs heures d'attente encore (et quelques bières...) dans une ambiance très amicale. Ah, c'est ça aussi, le trail.

mardi 3 avril 2012

• Eco Trail de Paris


http://www.traildeparis.com

Samedi 24 mars 2012
80 km - 1500m D+

Forte de sa participation - réussie- sur le 50 km (en fait...54 km) l'an dernier, Céline avait renouvelé l'expérience au trail du Tombeau du Chevalier à Martué avec un 52 km, terminé lui aussi. Ce qui fut déjà très bien pour sa première saison en trail.
Pour cette nouvelle saison, elle se lança le défi de boucler le 80 km de l'Eco Trail parisien.
OK ! Je mets mon expérience à disposition, je l'accompagnerai en tant que coach, avec pour mission de l'emmener au terme de cette "expédition".

Vendredi 23 mars, le temps s'annonce radieux, voire même chaud. Retrait des dossards, village trail; petite ballade parisienne, cela s'impose ! Toujours et encore ces petites douleurs qui accompagnent quotidiennement ma compagne. Et en fin de journée....2 petites ampoules! Ca commence bien....
Bon Dieu....je vais devoir monter là-haut ??

Un peu juste, le village trail ...

Bien étudier le parcours...pour le resto de demain :-)


Samedi 24 mars. Le moral est au beau fixe, tout comme le temps, c'est déjà ça de gagné. Une grosse inquiétude envahit Céline : serais-je capable d'y arriver ??? Je fais le maximum pour la rassurer...c'est mon job !! Mais il est vrai, tant pour elle que pour moi, que nous manquons cruellement d'entraînement spécifique pour une telle distance, nous n'avons pas eu suffisamment de temps libre pour. Notre ami David pense la même chose, mais il compte sur son expérience de barroudeur pour rallier l'arrivée sans encombres.
Métro, RER, bus...nous voilà à St-Quentin-en-Yvelines, base de départ. Tiens le cirque est toujours là, comme il y a 2 ans.
J'espère qu'on sera aussi résistant que lui ...

Et nous voilà déjà sous les feux de la rampe : la TV a repéré des "petits belges" et nous ne pouvons nous soustraire à une interview ! Une première pour Céline, une de plus pour moi, je commence à m'y habituer..:-)
C'est également l'occasion de revoir mon amie Laure, et pour Céline, d'enfin la rencontrer !!
"Wouawwww !! SALUT, SALUT, c'est moi !!!!!"
Notre "barroudeur" David se relance dans l'aventurte...

Confiants :-)

Ambiance, les filles !!


Midi pile, l'excitation est à son comble, l'adrénaline est bien montée : c'est parti pour 80 bornes en 13h de course maximum !!

D'office, nous nous trouvons en queue de peloton, départ prudent et volontairement lent, il faut ménager les forces et les muscles qui vont bien souffrir. Sauf la langue, car ça "tchatche" toujours avec Laure !!

En fait, les 20 premiers km seront assez monotones, car pas assez vallonnés à notre goût, mis à part une petite côte. Quelques étangs, un terrain de golf, traversée d'agglomération, passerelle (qui bouge sous nos pas ....), et un tunnel égaient notre parcours.
Bon, nous profitons des 10 premiers pour bien s'échauffer et prendre notre rythme. Une concurrente nous interpelle, s'étonnant de se trouver si loin à l'arrière. Nous la rassurons car le principal pour nous est d'être dans les temps, et pour l'instant, c'est bon ! " Ah, et bien alors, si vous le dites, je vous fais confiance !"
Enfin, une belle grimpette !

Premier ravitaillement au km 22, 02h30 de course. Il fait déjà bien chaud (+ de 20°C). Si nous avions émis la possibilité de zapper le premier ravito, il n'en sera rien !! Il nous faut déjà refaire le plein d'eau, profiter des toilettes de l'école, et pour Céline, souffler un peu, car les douleurs sont déjà bien présentes, ainsi qu'une certaine lassitude, et la chaleur n'arrange rien à son niveau.
"J'arrêterais déjà bien ici", me souffle-t-elle...La barrière horaire est à 15h30. Nous repartons avec 40 min de bon....

Le prochain ravito est prévu à Meudon (km 45), où seule de l'eau sera disponible. Allez, c'est "seulement" dans 23 km...
A peine quelques encâblures et nous abordons ce qui sera une des plus grosses grimpettes de la journée. Une belle bosse à franchir calmement histoire de ne pas griller nos cartouches. Je me régale, Céline y prend goût, car en montant, les douleurs s'estompent.
Pris à son propre piège :-))

A plusieurs reprises, nous retrouvons notre concurrente des premiers km, avec qui nous faisons "yoyo", et qui se rassure à chaque fois de nous trouver là :-)
Petit coup de fil de Laure, qui s'inquiète de notre sort. Elle est 2 km devant nous et souffre de ses vieilles douleurs récurentes également de son côté. C'est sympa, c'est ça, les ami(e)s...
Nous franchissons encore quelques belles autres bosses, la température a encore monté de quelques degrés, Céline souffre de cette chaleur (en plus du reste...). Pour ma part, cela me convient plutôt bien, même si je transpire beaucoup. Je me régale dans l'une ou l'autre descente, et attends ma compatriote un peu plus bas...en faisant quelques photos. Il me faut bien alimenter mon blog, que diable...Nous ne sommes pas là (que) pour rigoler :-))))
Tiens, nous venons de franchir la mi-course, soit, remise à plat, un peu plus que la distance d'un marathon, en 05h30.
Nous approchons de Meudon. Passage au-dessus d'une autoroute...on rentrerait bien par là...Allons, ressaisissons-nous !! Quelques escaliers...une petite photo...et voilà notre ravito-pause bien mérité !! "Meudon-château, km 45, quelques minutes d'arrêt....!"
Cela fait 07h15' que nous sommes partis...Tiens ce passage est nouveau, il n'existait pas il y a 2 ans.
Rapide petit calcul sur notre position par rapport à la prochaine barrière horaire : je nous accorde 20 à 25 min grand maximum ! Je suis également bien content de pouvoir m'asseoir un peu, mon dos (MON mal récurent à moi...) me faisant souffrir. Mais qui vois-je là-bas : Laure ! Quelques nouvelles rapides : moi ça va, et toi ? Et moi, et nous, patati, patata...Elle repart aussi vite...Tchao !!
Faire le plein d'eau, bien s'hydrater, se rafraîchir, souffler un peu, s'étirer, manger un bout...ça passe vite 20 min. Il faut nous remettre en route. Céline a de grands doutes quand à sa capacité à aller au bout...Je l'encourage à aller au moins jusqu'au prochain pointage, soit 10 km à faire, ce qui serait à ce jour sa plus longue distance (55 km). Là, nous verrons bien...C'est reparti.
Pas de nouvelles de notre ami David, qui doit caracoler au moins 1h devant nous, probablement.

Passage à l'observatoire de Meudon, avec vue sur tout Paris, et la grande Dame qui nous nargue au loin.
Pointage du km 47, soit plus que la mi-course, donc plus la peine de faire demi-tour, le plus dur étant passé. Le soleil décline et la chaleur avec, ce qui arrange bien ma joggeuse. Le coach aussi, je l'avoue. J'accuse un peu le coup après la reprise, pendant plusieurs km, le temps que mon dos récupère, ainsi qu'un peu de fatigue dans les jambes. Mais je ne vais certainement pas me plaindre au vu des souffrances (en silence) de mon équipière bien courageuse!!

Plus loin, un petit arrêt s'impose, afin que Céline enfile les boosters, qui vont lui soulager quelque peu les jambes. Nous mettons, pour ce faire, à profit un petit banc au bord du chemin. Un concurrent arrive, visiblement bien épuisé. Je lui propose une petite place...sur laquelle il s'affale de suite. "Pfffff...je souffre des pieds, vous n'auriez pas du "double peau" ??" Je déballe la trousse de secours et il procède à ses pansements...Un autre concurrent profite aussi de nos soins...Puis un troisième : "Vous ne pourriez pas me refaire mes lacets ?" lance-t-il avec humour...Dites donc, c'est pas marqué "Armée du Salut" sur ma casquette...!! Et c'est dans cette ambiance bien détendue que tout le monde se remet en course. C'est ça aussi l'esprit trail !!

Plus loin encore, quel ne fut pas notre étonnement : des concurrents qui viennent à contre-sens !! "Demi-tour, il n'y a plus de balisage, on s'est trompé quelque part...". Mince, pourvu que ce ne soit pas trop loin. En papotant et en suivant "bêtement" les autres, voilà ce qu'il arrive. Heureusement, nous n'avons loupé la bifurcation de quelques centaines de mètres seulement. Ouf !

Le soleil se couche et il nous faut mettre les frontales. Mais ma super-LED ne donne qu'une timide lueur...Et m...!! Les piles sont mortes! Je stresse pour le temps perdu, alors que cela devait être vérifié, changer les piles, remettre la frontale...à l'envers évidemment...bien refermer le sac. Ah, lala....Et pour Céline, pas mieux, sa lampe est un peu pâlotte...Bon, nous profiterons ensemble de la super lueur de mon "phare" ! Pas évident dans les passages serrés. Céline s'inquiète fortement pour la barrière horaire : "ça ne passera pas, nous sommes trop lents!"

Chaville, km 55. Il est 20h15 et nous devons être repartis pour 20h45. Le ravitaillement sera rapide, une bonne soupe salutaire. Céline ne veut pas arrêter et se retrouver seule à rentrer...et que faire en m'attendant ?? "Ce sera ensemble ou pas", lui dis-je, et j'ai bien l'intention d'aller au bout". Nous sommes encore dans les temps et il est possible de regagner un peu sur la prochaine barrière, où nous ferons le point. 8 km à faire. Nous repartons donc, sans broncher, avec ...10 min d'avance sur la limite. Céline adopte un rythme particulier : alterner marche rapide et trottiner. En mode "marche rapide", j'ai du mal à la suivre sans devoir trottiner de temps à autre. Quand c'est rapide, c'est rapide...Et effectivement, cela fonctionne, nous rattrappons et dépassons régulièrement.
Entrée du parc de St-Cloud, km 63, nous avons regagné 20min, soit 30 min sur la barrière horaire. YES !! Cela donne un bon coup au moral, et estompe les douleurs. "Allez, courage ! Allons ainsi jusqu'au 67e, et puis...tu seras condamnée à aller au bout" la rassurai-je !
Sortie de St-Cloud, dernier ravito, km 67.
Bon, elle n'a pas l'air trop loin, mainatenant ...

Nous pointons à 22h31 (limite 23h00). Nous pouvons même nous accorder une petite pause, 10 min. C'est bon, dernière ligne droite...On y croit ! "Evidemment, qu'on va y arriver !!"
Descente vers Issy.
Des illuminations rien que pour nous ??...

Surtout ne pas faire une fixation sur l'arrivée. Laisser défiler les km les uns derrière les autres, tenir le rythme marche-course. Traversée de carrefour ici; quelques escaliers par là; ne pas louper le fléchage difficile à repérer; quelques encouragements bienvenus et réconfortants. La grande Dame se dessine devant nous, de plus en plus majestueuse...
Pointage : il nous reste un peu plus d'1h pour faire à peine 4 km.
Bon, on a le temps de faire une nouvelle petite pause photo, alors...
Coup de fil : Laure vient d'arriver, elle nous attend ...Super pour elle !!
SMS : David a abandonné au 60e sur crampes....Mince ! On arrive..., attendez-nous!!
Nous sommes sur les quais... nous entendons des cris ... encore des encouragements....Une volée d'escaliers pour atteindre le parvis de la Tour ... passage entre les barrières Nadar, le ticket d'accès aux...360 marches. Le but est presque atteint...Céline n'en revient pas...souffler un peu sur un palier (le temps d'une autre photo...). Dernières marches ....BINGO !! A 00h14', nous franchissons le portique final (Madame, d'abord, galanterie oblige ... :-), soit 46' d'avance sur le temps limite (01h00)!!

OUF !!! le temps de souffler un petit peu au premier étage de cette Tour majestueuse, profiter de ces moments intenses, t-shirt "Finisher". "Désolé, nous n'avons plus que des grandes tailles"....Evidemment...fallait arriver plus tôt ??
Nous sommes très fiers tous les deux, elle d'avoir pu tenir aussi longtemps, et moi de l'avoir emmener au bout de son défi. Une grande joie, une grande satisfaction !! Et nous ne sommes pas derniers.
Quant au buffet d'après course : les derniers ne comptent plus vraiment : nous devons nous contenter de quelques vagues restes et de la lasagne froide ! C'est pas sympa, on a fait la distance comme les autres, que diable !!

Mais qu'importe, nous irons nous coucher fatigués mais pleinement heureux de notre performance à nous, na !!

Ensemble, main dans la main !!

Résultat :12:14:05 - 1613/1694

Pour l'anecdote : la concurrente inquiète avec qui nous avons fait le "yoyo" nous a retrouvé via Facebook et a pu bouclé la distance également : "Vous m'avez été, sans le savoir, d'un soutien extraordinaire durant ces 80 kms..". Ah, l'esprit "trail" !! Merci Catherine.


Céline ...avant, pendant et après !