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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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vendredi 17 janvier 2014

• Trévire Night Trail (TNT)


www.treviretrailclub.be

Vendredi 10 janvier 2014

15 km - 400m D+
30 km - 730m D+



Le TNT, de la dynamite ? Nul doute au vu de l’explosion du nombre de coureurs intéressés par ce concept de course nocturne.

« Y aura-t-il de la boue ? » « Les conditions seront-elles difficiles ?», telles sont bizarrement les inquiétudes de « fous » noctambules, non pas qu’ils craignent ces conditions, mais plutôt qu’elles ne soient pas présentes !

Dès 17h, à l’ouverture du secrétariat, les voitures affluent de toutes parts, de Wallonie, de Flandre, des Pays-Bas, du Luxembourg, de la Lorraine Française, la région parisienne, l’Alsace et la Champagne. Toute l’infrastructure est en place, dans un nouveau décor et un espace plus grand et convivial, grâce au partenariat avec  l’Institut Technique de Pierrard. Un nouveau balisage est mis en place ; les parcours vérifiés et adaptés, même en dernière minute (la veille au soir)  suite à des petits soucis d’abatages et débardages dans le massif et changements de chemins imposés. Si le chiffre de 900 coureurs a été annoncé (il s’agit du total brut des préinscriptions et des inscriptions du jour), 770 coureurs sont finalement prêts à en découdre dans nos forêts gaumaises, nombre déjà bien impressionnant.
La météo est devenue clémente, mais suite aux nombreuses averses de la veille, nous pouvons garantir la boue et les conditions difficiles tant attendues…
19h30. 245 coureurs se pressent derrière l’arche pour le premier départ, celui des 30 km. Cela se bouscule aux premiers rangs, doigt sur le chrono. Quelques belles pointures du trail sont présentes et ça va « gazer ». Avec seulement quelques petites minutes de retard et les dernières consignes, le peloton est chauffé et le décompte lancé. Cela part vite devant, sous les nombreux applaudissements et encouragements des accompagnants et des coureurs du 15 km déjà présents. En queue de peloton, c’est plus décontracté.
A gauche, en bleu, Sylvain Bazin

20h30. 1h plus tard, regroupement au même endroit et mêmes conditions pour la deuxième salve, celle des 15 km, avec pas moins de 520 partants. Cela donne un impressionnant ballet de frontales, sans discontinuer, jusqu’à la première montée de la prairie, où le peloton commence à s’étirer.


A peine le temps de reconfigurer les lieux pour les arrivées, que déjà les premières loupiotes sont en vue. Fausse alerte, il s’agit de nos 3 ouvreurs, qui ont été amenés à rebaliser 2 sections (dont une de 1 km) sauvagement  délestées de tout repères. 

Mais il ne faut que quelques minutes pour apercevoir cette fois les premiers arrivés du 15 km, foulant en triomphe la majestueuse traversée du plan d’eau menant à l’arche de la délivrance. Sébastien VERRIER, leader des pompiers de Reims, s’impose en seulement 01h13’29 ; Benoît PONSART  ne lui concédant qu’un peu plus de 3 min, suivi de près par Pascal BERGER (10 sec). Voilà pour le podium des hommes. Côté dames, Anaïs OREINS s’imposera, 15min après le premier pointage, avec 12’ d’avance sur Vinciane MULPAS, talonnée (17 sec) par Malgorzata MARCISZEWSKA.

Sébastien VERRIER

 Entre ces deux tirs groupés, se glissent, plus tôt qu’attendus, les vainqueurs du 30km : Benoît MARCOLINI s’empare de la première marche du podium en 02h21’27, Olivier LEFEBVRE prend la deuxième place 2’40 plus tard, suivi de près par Manuel HERREN (1’) pour la troisième marche. Il faudra attendre une cinquantaine de minutes pour applaudir la première dame de la longue distance, soit en 03h12’ pour Fanny HUBAUX. Tir relativement groupé également puisque Anne PANICHI arrive seulement 4’ plus tard, et Isabelle WASMES ne concédant que 2’30.

Saluons également les quelques belles places en haut de classement de coureurs locaux : KAUTEN Ch, SEMES S, BODEUX J-L, LIBOIS D. sur le 15km, THERER B, HENROTTE S, CLAUSSE Ch, DAUNE S. sur le 30km (pour ne citer qu’eux…), qui ne déméritent pas à se frotter à de plus grosses pointures sur nos terres.

Les arrivées s’échelonneront ainsi toute la soirée, sous le porche, tandis que l’ambiance est bon enfant dans la salle à l’étage, qui se remplit peu à peu au fil des arrivées. Même si le dernier effort à fournir est la montée de la volée d’escaliers menant au ravitaillement d’après course. Et c’est là également que tout un chacun pouvait se procurer le roman (La course de lumière) et rencontrer  notre ami Alain BUSTIN. Egalement le bel ouvrage de Sylvain BAZIN (Pélerin Express, les chemins de Compostelle en courant), venu découvrir nos forêts enchantées (28e en 02h46’), et dont il parlera avec enchantement dans Trail Endurance Mag!

La remise des prix a lieu vers 23h15, devant une salle quasi comble, remerciant les 3 premiers hommes et dames de chaque course, par un lot de produits du terroir. Mais si les premiers bien méritants sont salués, la soirée est loin d’être finie, car nous n’en délaissons pas pour autant les autres concurrents, et surtout pas les derniers qui vont être accueillis comme il se doit par une salle « chauffée » à l’avance. Pour le 15 km, ce sera Céline RANS, un peu après minuit, après 03h38’ d’efforts, accompagnée et encouragée tout le long par notre serre-file Céline BERKES qui lui remettra, après le dernier effort pour monter sur le podium, son prix de consolation bien mérité.  



 Il nous faudra encore attendre 01h30 pour accueillir comme il se doit le tout dernier concurrent de cette 2e édition du TNT, Vincent SAINTVITEUX, accompagné également par notre serre-file Fred LEQUEUX pendant 06h09’, chaleureusement applaudi et récompensé également.

Ont également été récompensés, le junior de l’épreuve, 2 distances confondues, à savoir CHANTEUX Baptiste, 15 ans  (15 km en 02h12’32) et le senior Jean-François LEDENT,  70 ans (pile ce jour-là) (15 km en 03h33’46).

Pour la petite histoire, Céline RANS, marcheuse habituelle, courait pour la première fois ( !) et sur un 15 km et première expérience de nuit. Quant à Vincent SAINTVITEUX, greffé de la cheville il y a 2 ans, il se testait pour la première fois également sur une longue distance. C’est une véritable performance de courage qu’ils nous ont démontrée.

Avec seulement quelques abandons (une dizaine sur chaque distance) et à peine quelques petites écorchures (la Croix-Rouge s’est un peu ennuyée, à notre grand soulagement…), on peut dire que cette édition 2014 fut un grand succès !





 A en croire tous les commentaires élogieux, la petite équipe des Trévires n’a que peu de choses à améliorer pour vous donner rendez-vous pour une troisième édition, au même endroit le vendredi 09 janvier 2015 !
Pour que cette nuit soit plus belle que vos jours !!

Merci à nos partenaires et sponsors. Un merci tout particulier à l’équipe de photographes de Planète Multimédia emmenée par Dominique LINEL, dans des conditions pas faciles.

Album photo souvenir ici


Résultat :un beau succès de foule et d'organisation !!


• Les Lucioles Soironnaises


http://lescoureurscelestes.be

Samedi 11 janvier 2014

 env 21 km

Que pouvait-on bien faire en ce samedi calme de janvier, alors que nous sommes bien reposés, et qu'une course se déroule à côté de chez nous ?? Et bien y participer, que diable !!

En fait, recadrons bien l'état des choses : le veille, soit le vendredi 10 janvier en soirée, se déroulait notre propre organisation, le Trévire Night Trail, pour lequel nous sommes sur   les dents depuis pas mal de temps. Bref, après une soirée à succès, un peu de rangement s'impose, jusqu'à ....6h du matin. Petite sieste, et 3h plus tard, nous sommes à nouveau sur le pont. Un peu crevés... A peine le temps de boucler nos affaires, que nous prenons la route (140 km quand même...) en direction de Soiron, dans la province de Liège (Liééééche, en parler régional :-)), pour une petite virée nocturne.
Un brin de folie ?? Je ne vous le fait pas dire ....

Arrivés un peu à la bourre, 10 petites minutes avant le départ pour retirer nos dossards. Tiens il y a encore pas mal de monde dans la salle, tout le monde est à la bourre ce soir ??
En fait, vu le succès des inscriptions, le départ sera légèrement retardé.


Départ donné devant la salle du foot, derrière l'arche...enfin, normalement, car vu qu'il y autant de monde devant l'arche que derrière, le départ sera finalement donné comme ça. "Allez, c'est bon , vous pouvez partir" lance un organisateur un peu désabusé :-)


C'est donc parti, à travers le village. Quelques petits passages serrés, et peu de temps après, nous rejoignons un groupe qui monte sur notre gauche. Quid ? Qu'est-ce??? On ne comprend pas trop, mais apparemment, notre groupe (très gros groupe...) a dû zapper un embranchement, et de quasi derniers, nous nous retrouvons en milieu de peloton !
Un peu plus loin, c'est le bouchon, nous quittons la route vers un petit sentier mono-trace en montée.


Et le ton est donné, car chez les Célestes, on ne sait pas trop ce qu'est un chemin... Car de vrais chemins, nous n'en verrons guère! Disons plutôt une succession de traces, mono-traces, coupe-feu, pistes, sentiers, ruisseaux.... Le tout dans un dénivelé perturbant, faisant plutôt croire à de la montagne plutôt qu'à une paisible campagne belge. Tout le dénivelé local y est cumulé, avec une belle boue omniprésente, bien épaisse, collante, ou complètement détrempée, voire mélangée à la bouse des bovins lorsque nous empruntons le tunnel à bestiaux !!

Autant vous dire que, vu notre état de fatigue, notre progression n'est pas des plus rapide. Mais finalement, on s'accroche au fil des kilomètres (horizontaux et verticaux...) pour dépasser pas mal de monde sur les derniers kilomètres. Même le brouillard s'en mêle  au passage des fonds de vallée. Et de beaux points de vue se devinent à nos yeux rougis de fatigue.
Allez, une dernière côte (digne d'un Ardennes Méga Trail...), puis .... encore une autre (en fait il ne faut pas les croire, ce n'est jamais la dernière..).



Pour finalement ( ben oui, il faut bien une fin) passer cette ligne d'arrivée au bout du terrain de foot, en sprintant un peu pour se donner bonne conscience.

OUF : quasi 03h30 pour boucler 22 km ! Voilà, qui est fait !!

Je me suis régalé sur ce genre de parcours, pas le temps du tout de s'ennuyer, il faut rester concentré jusqu'au bout. A conseiller, mais bien entraîné !

Passage rapide aux douches (basiques et froides...), vite une grande bière (une excellente Céleste) et les pâtes promises et bien méritées !!!

Le retour vers nos terres gaumaises sera encore plus dur, vu que notre état de fatigue ne s'est pas amélioré ....!






Résultat : 03:28:30 - 1406 et 407e/518 classés


• Les Pierres du Diable


http://www.inedichrono.be

Vendredi 27 décembre 2013

30 km


Course décidée un peu en dernière minute, pour terminer l'année en beauté, quoique la notion de beauté soit toute relative dans le noir et la boue :-)

Direction la Baraque de Fraiture, aux confins de nos Ardennes belges, vers nos sommets les plus hauts (652 m tout de même !), sous les averses, voire le brouillard à certains endroits. La température est de quelques degrés au-dessus de zéro, soit pas trop froid.

Le rendez-vous est au point d'arrivée de la course, dans une petite salle au sommet de la piste de ski qu'il nous faudra donc remonter en finale. Bon, la pente ne m'a pas l'air très abrupte.

Retrait des dossards, coucou à certaines connaissances (comme d'hab, quoi..). Puis nous embarquons dans un bus qui nous conduira quelques petits 30 km plus loin (cela me rappelle quelque chose....voir les Crêtes Vosgiennes 2012), au lieu de départ, à Wéris.


Une autre petite salle où tout le monde s'entasse, en attendant le briefing. On aperçoit même un petit coureur à 4 pattes , perdu dans une forêt ...de jambes !


17h30 : tout le peloton s'élance (un bon 400 traileurs) derrière un ouvreur qui nous emmène 500m plus loin à l'arche du départ réel. OUF, on y arrive enfin !

Quelques minutes plus tard, c'est enfin parti. D'abord en côte sur bitume, environ 5-600m, puis enfin dans les bois.

Le parcours est assez varié, avec alternance de passages techniques, de longs chemins en pente assez douce (montée ou descente) et traversées de village. Personnellement, j'ai trouvé les 4-5 premiers km  assez amusants, puis un long passage plus monotone et roulant, pour se refaire plaisir sur les 8 derniers km, assez techniques et demandant une belle concentration (et une bonne lampe !). On se demandait bien où étaient passées les fameuses "pierres du diable" ?? La principale difficulté étant alors la boue, très présente, voire ruisselante.
Le petit ravito-vin-chaud surprise au pied de la dernière montée ("Allez, vous êtes arrivés !") fait plaisir, mais peut aussi couper les jambes.

Un dernier effort et c'est l'arrivée dans la salle, accueillis par le speaker et les nombreux coureurs déjà arrivés.
Céline n'était pas au mieux de sa forme, prise par des coliques et maux de tête, elle failli bien jeter l'éponge. Mais finalement, nous garderons l'éponge pour l'après-course :-)) et continuerons sur une allure "découverte", suffisante en cette fin de saison, plutôt bien chargée.
Une bonne soupe et une bonne douche pour se requinquer. Et une bonne bière avec les copains avant de rentrer dans la nuit.


Résultat : 03:59:16 - 237 et 238e/292 classés