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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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mardi 10 juin 2014

• Technica Maxi Race


http://www.maxi-race.org/

Samedi 31 mai 2014

86 km - 5300 m D+




La Maxi Race à Annecy, j'en entends parler depuis des années. Course un peu "mythique" en soi, je voulais  la tenter un jour. Mais vue dans le détail, ce n'était pas gagné d'avance, loin de là. Le terrain s'annonce difficile et surtout les barrières horaires serrées. Mais bon, ne partons pas perdant d'office, gardons tout cela bien en tête et le but sera d'aller le plus loin possible. Si l'on prend l'UT4M l'an dernier en référence, sur le même type de terrain je pense, 82 km et 5000 m D+ en 17h40, soit du 4,7 km/h, cela devrait faire pile-poil juste pour ici dans les18h max accordés. Mais il ne faut pas avoir le moindre pépin....

Jeudi 29 mai.
Voyage Luxembourg-Paris-Annecy, pile à l'heure, bravo la SNCF :-). Cool, arrivés bien reposés en début de soirée. Hôtel tout proche et petit resto sympa. Petite ambiance vieille ville by night. Puis dodo.

Vendredi 30 mai.
Découverte de cette charmante cité - la "Venise des Alpes" - via ses charmantes petites ruelles étroites et tranquilles. Bon, ça c'est dans les guides, car aujourd'hui, c'est .... jour de marché !! Donc, c'est plutôt bien animé et encombré. Mais c'est tout aussi charmant et agréable, d'autant plus que le temps est de la partie. Flânons donc parmi les couleurs, odeurs et senteurs multiples et variées. D'autant plus que l'environnement architectural en vaut vraiment la peine, pour qui apprécie ce genre de truc évidemment. 





 Tout en jetant un regard interrogateur sur les massifs aux alentours...


Ensuite, retrait des dossards et village trail, direction la Plage d'Albigny, toute proche...Enfin....presque, car finalement ce sera un bon 30 min à pied. Alors qu'on s'était promis de ne pas trop marcher...






Nous voilà donc avec notre précieux "sésame". On en ressent déjà une certaine fierté, ne boudons pas notre plaisir, que diable ! Et la balise GPS pour Céline qui a choisi le suivi Live. Bon, un peu lourde la balise, va falloir la porter, Madame ! :-)
Petit tour du village trail, il y a des choses intéressantes, on se laisserait volontiers tenter, mais ... le volume
des valises est limité. Ce n'est pas plus mal... C'est vaste et bien organisé, il faut juste se repérer un peu..



les courses sont de plus en plus colorées :-)

Retour à l'hôtel pour une sieste. Enfin....une micro sieste, avec la dernière vérification de nos sacs de course et de l'équipement, car il est déjà l'heure de  la pasta-party. Un aller-retour assez rapide et une pasta assez copieuse. Avec un départ à 03h du matin, nous avions prévu une collation vers minuit. mais après cette pasta, ce ne sera plus nécessaire, ce sera dodo un max avant le départ. Madame apprécie ...:-)

Samedi 31 mai.
DEBOUT : il est 01h45 ! "Quoi ? Il faut vraiment y aller ?"....Ben oui, si on veut partir avec les autres....
Cette fois, nous parcourons les 2 km (environ) en trottinant, histoire de "se mettre dans le bain" de suite. Et en chemin, nous rencontrons d'autres trailers, évidemment, qui nous prennent déjà pour des fous.
"Vous ne pensez pas qu'on va déjà courir assez comme ça, non", nous rétorque un autre belge..
"Oui, mais c'est juste pour que ça passe plus vite..., après déjà 2 aller-retour hier " !

Nous nous plaçons tout à l'arrière du sas...Ah ben non, on part dans l'autre sens, ici ce sont les élites. Ah bon ? Il faut dire qu'il y a une arche de chaque côté du couloir de départ, alors vous savez, à ces heures-là....Bon, on retourne à l'autre bout, qui est bien rempli. Pas grave, nous partirons en queue de peloton...
A peine le temps d'allumer nos GPS que le décompte est donné. On en oublierait presque notre traditionnel "selfie" de départ !! Non mais...  Nous apercevons une énorme lueur rouge loin devant : ça y est, c'est parti!! Ce sera quelques minutes plus tard pour nous, avec quasi 1800 coureurs à passer..


Déjà ça part vite devant.....

...et derrière on prend son mal en patience !


Les premièrs kilomètres se font sur route, pour contourner le bout du lac et s'élancer du bon côté. Pas trop longtemps, car le dénivelé arrive assez vite, mais pas trop brusque, bien en douceur. Il vaut mieux, car le profil donne une ascension de 1230m sur 16 km, avec 2 paliers.



Effectivement, cela passe plutôt bien. Avec 2 belles côtes, mais des relances régulières, voire des petites descentes intermédiaires qui permettent de courir très souvent. C'est très agréable. Nous y rattrapons notre ami Phil, de Bastogne (un trailer de notre région) qui n'est pas au mieux de sa forme (une bursite persistante).
Le jour se lève assez vite et nous permet de remiser nos frontales. A l'approche du sommet du Semnoz (1640m), la température chute, et j'ai les doigts gelés. J'ai du mal à tenir mes bâtons. Et surtout, à sortir mon appareil photo pour immortaliser le panorama exceptionnel qui nous est offert au sommet: une vue imprenable sur le massif du Mont Blanc qui surmonte une mer de brume au-dessus de laquelle nous nous trouvons !!



Une mer de brume sous un soleil levant !


Premier ravitaillement complet et barrière horaire à 08h00. Nous sommes au km 19, 03h34' de course et 1407e. Pas de soucis, l'allure est bonne.

là-bas, le ravito !!

On ne traîne pas, pour s'élancer ensuite dans une belle descente, technique par endroits, mais de beaux petits chemins et sentiers souples. Mes doigts se réchauffent assez vite. On se régale, même si par moment nous sommes un peu freinés par des coureurs plus lents. Mais bon, ça fait partie de la course, et ce n'est pas évident de doubler sur ces passages étroits. Une chute de 910 m d'altitude sur 9 km nous amène au premier point d'eau, à St-Eustache (730m). Le temps est couvert; mais la température est idéale pour courir.


Bon, on avance, là devant :-)

une rampe à eau, bien pratique.

Petite traversée du village et c'est reparti pour une belle ascension de 600m sur 4 km environ (passage à 1310m). Alternance de passages pentus et boueux (glissants) et de sentiers un peu plus roulants.
Jusque maintenant, à part le premier sommet, nous sommes restés en majeure partie en forêt et n'avons pas encore vu le lac d'Annecy autour duquel nous tournons (paraît-il..:-).
Il nous faudra attendre ce 2e sommet et une éclaircie en forêt pour avoir notre première vue d'en haut. Même avec la brume, c'est beau !
première vue sur le lac d'Annecy

C'est ensuite un plongeon de 640m sur un petit 3 km, avec un petit régal en passages techniques (et encore ralentis par certains...), pour atteindre la 2e rampe d'eau à Les Maisons, km 37,5. Nous y retrouvons notre Phil qui nous annonce déjà son prochain abandon au rav de Doussard (44e km).



une des rares pause ....

5min de pause (et une petite photo souvenir) et c'est reparti. Montée d'abord, pas très longue, puis descente jusqu'au 42e km. Ensuite ce sont 2 km de plat sur  route (bouuuh, on n'a pas aimé...:-(  pour atteindre le 2e ravitaillement complet de Doussard.




eh oui, je suis plutôt "sucré" que salé :-)

ouf, 5 min de pause assise, ça fait du bien !

Km 44, 08h24 de course, 1250e - barrière horaire à 12h30. Le temps de se ravitailler, vérifier les poches à eau, à peine le temps de récupérer. Il est 11h43 quand nous repartons, à peine 45' d'avance sur la barrière. ce n'est pas beaucoup, et pourtant notre moyenne horaire est bonne avec un peu plus de 5km/h.
Phil a remis son dossard, il rentre au camping....
Céline semble à peine marquée par les km, c'est bien. De mon côté, aucun signe de faiblesse, ni côté dos, ni côté crampes, ni les cuisses qui ont déjà bien encaissé pourtant. C'est bon signe et bien agréable !!

" La course commence à Doussard " a-t-on entendu dire !!
Effectivement, jusqu'ici le parcours était agréable, pas très compliqué et permet de courir assez souvent. Après, cela se complique .....

En gros, nous allons devoir, dans un premier temps, passer de l'altitude 470m à 1620m en 3 fois, sur 13 km
Et le ton est donné dès les premiers dénivelés qui s'annoncent plus corsés. Puis de beaux sentiers permettent de récupérer et relancer, pour à nouveau regrimper. Avec, cette fois, des terrains plus dégagés côté végétation et  régulièrement de superbes points de vue sur le lac.





La montée est rude vers le col de la Forclaz et nous nous accordons l'une ou l'autre micro-pause, avec toujours en tête ce temps qui défile et les barrières qui se rapprochent....c'est un peu stressant.




Ensuite, après un passage en prés fleuris et un petit gué, la montée se fait plus souple (pas longtemps) et se dresse devant nous la ....montagne, celle que nous attendions (redoutions ??). L'allure s'en trouve réduite, et fatalement la moyenne horaire en prend un coup. Seuls quelques nuages d'altitude s'accrochent encore à certains sommets, le temps se dégage et le soleil fait son apparition. La température monte...





Nous enchaînons avec la montée vers le chalet de l'Aulp. Positionné sur mon profil au sommet (1620m), au km 57 et avec la barrière horaire de 16h00, je m'apercevrai finalement qu'il y a erreur et confusion. En fait, un pointage des dossards est effectué dans la montée, au km 55, à 14h05. Je ne sais pas à quoi il correspond. Bon, de toutes façons, il faut avancer. Ce sera encore long, rude et chaud jusqu'à ce fameux chalet. Ah, pas de pointage, et pas la bonne altitude: 1425 m au lieu des 1620 de mon profil. Et en fait, le pointage plus bas était bien la barrière horaire. Là, le GPS ne trompe pas, il va encore falloir monter, même si d'emblée cela ne semble pas évident (on  n'aperçoit pas d'autres sommets). Par contre, la vue est imprenable sur la quasi entièreté du lac. Pendant que Céline entame la suite de l'ascension, je m'accorde un détour par le point de vue tout proche. Fabuleux !!!

ah bon, ce n'est pas l'altitude attendue ! On n'est pas au-dessus....




Au détour du virage, le chemin se rétrécit en piste, la pente se durcit et les rochers commencent à se dresser devant nous : c'est la montagne, les amis !! Avec ses troupeaux de vaches, et de chèvres (qui broutent les petits drapeaux du balisage :-)
Le passage est très technique, des cordes sont là pour sécuriser (très peu en fait...). Céline est devant et j'entends un petit groupe de spectateurs qui l'encouragent. je suis un peu en retrait et un coup de fringale me tombe dessus. Ben oui, cela fait un moment que je n'ai pas pensé à m'alimenter. En gravissant lentement les dernières dizaines de mètres en rochers, j'en profite pour grignoter. Un concurrent juste devant arrive à bout de ses forces et ses jambes flanchent un coup sur deux. Nous l'encourageons et le sécurisons jusqu'au sommet ou il fera une pause. Est-il reparti ??



les chèvres mangeuses de drapeau :-)




on passe par ici (à droite) pour repasser par là (à gauche)


ce n'est pas le moment d'avoir un malaise .....



eh oui, c'est bien pentu !

Ouf, voilà, je récupère sur le morceau de "plat" qui nous amène au passage du col du Pas de l'Aulp, et c'est la descente vertigineuse. D'abord en faux plat, elle se transforme vite en descente infernale.


Je rattrape Céline qui jure et se démène sur cette maudite piste. Il s'agit d'une pente raide et interminable, toute en galets, et sans aucun répit, pendant pratiquement 5 km, avec une chute de 860 m d'alt. Les pieds souffrent (Céline a 2 ampoules qui commencent à la faire souffrir) et les cuisses encaissent un max !! Une pause à mi-descente se verra obligatoire afin de soulager un peu les pieds. Mais....pas longtemps, car la moyenne horaire en a pris un méchant coup et cela va commencer à être juste, voire trop juste. Nous avons certaines craintes. Dans le petit peloton où nous nous retrouvons, on ne parle que de ça !!
aîe, aîe, les cailloux !!!
Enfin, voilà le bas de cette maudite pente, avec un ravito en eau. Nous sommes au 65e km, à Villards Dessus (13h23' de course, 1137e). Nous avons 01h30 pour boucler les 7 km qui nous séparent du dernier ravitaillement complet, mais surtout de la barrière horaire à 18h00 à Menthon St-Bernard.
" C'est faisable, c'est roulant ", nous lance un trailer du groupe.
Roulant, roulant, faut voir...En fait, ce sera une succession de 4 belles bosses, montées et descentes, pas si roulantes que ça, avec des passages un peu boueux. Ce n'est pas ça qui va faire remonter la moyenne...



Bon maintenant, euh....St-Bernard...fera bien un petit quelque-chose pour nous, non ??
Dans la dernière descente, une envie pressante me prend. Pas question de m'arrêter maintenant. Le ravito est proche, il doit bien y avoir des WC. En serrant les fesses (c'est pas commode, hein...) nous voilà à l'entrée de la ville , traversée sur route qui semble interminable...Beau petit château au passage. Complexe sportif, vite, vite aux WC.
14h23' de course, 71 km, 1116e
Compléter la poche à eau; une soupe...Il faut attendre un peu ? Bon, alors on s'en passera... Grignoter un bout, le regard sans cesse sur la montre : nous avons 36 min sur la barrière. Moins 10 min d'arrêt. Nous repartons sous la 1/2h d'avance. c'est assez maigre .....
on ne serait pas mieux là-bas ??




Prochaine barrière : Col des Contrebandiers (Mt Baron) au km 80 à 19h30. Pointée sur mon profil APRES le Mt Veyrier, au milieu de  la descente qui suit. Pour moi, ça ne va pas le faire, ça va être trop juste.
Mais finalement on nous dit que le pointage est bien au km 80, mais AVANT le prochain sommet, soit dans 9 km, quasi tout en montée....Allez, on accroche tout un petit groupe et on y croit.
"Si le premier passe, tout le groupe passe", nous dit un coureur meneur et motivé.
"Et puis, à cette barrière, ils ne nous arrêtent pas, il nous dévient juste pour rentrer dans les temps, mais avec une pénalité de 4h", nous dit un autre, victime  il y a 2 ans.

On repasse derrière le château, pour s'engouffrer vers l'énorme butte en arrière-plan.

Et la progression sera relativement lente, en pente régulière en forêt.





Cela semble très long, jusqu'à apercevoir des bénévoles.
" Ce sont eux, c'est le pointage " s'écrie un coureur enthousiaste !
Pas de chance, ce n'est pas le bon endroit.
" Il reste encore 2 km, ce sera juste mais c'est jouable, accrochez-vous, courage " nous lancent-ils au passage.
Et finalement, comme tout finit par arriver; c'est LE pointage, l'ultime et dernière barrière : il est 19h20, soit 10 min de bon !!
 " YEAH ", c'est le soulagement de tout le petit groupe, qui s'offre un petit relâchement, et chacun continue sur son propre rythme, en se disant que cette fois il arriverait bien au bout, et quelle que soit l'heure, tant pis !
 Il reste un gros passage technique et délicat à franchir, 100 m d'altitude,  avant de s'élancer dans la dernière descente. Mt Veyrier, 1280 m, magnifique vue sur le lac et la finale de ce périple. Le soleil commence tout doucement à décliner...




Mis à part ses pieds douloureux et les cuisses brûlantes, Céline s'accroche et on espère boucler le plus proche possible du temps limite. Elle pestera encore dans le premier kilomètre de descente, les larmes aux yeux, avec ce chemin très caillouteux. Ensuite, la pente s'adoucit quelque peu, le sentier est plus agréable, tout en lacets. Jusqu'au pied du lac c'est encore long.


Voilà, nous abordons le ponton, les encouragements sont encore nombreux et nous portent jusqu'au long des barrières du village trail. Dernier virage à gauche, le sas d'arrivée, le tapis rouge, l'arche et ....BINGO !!






 C'est fait !!!! 18h07'. Bien joué, nous sommes classés, on n'y croyait plus !!!!

Ouf...Un peu de relâche...récupérer la veste FINISHER, déposer la balise GPS et direction la tente "repas" bien mérité !

 Nous avons une pensée pour tous ceux qui sont passés 10 min après nous à la dernière barrière et qui n'ont pu profiter de la dernière partie du parcours.....

Quelle course au temps, quel stress permanent. Mais un beau parcours extrêmement varié.
Moyenne horaire générale : 4,74 km/h. Cela correspond bien à mon estimation pour finir juste dans les temps. Il ne fallait pas avoir le moindre pépin, sinon c'était cuit ! Et honnêtement, nous aurions pu gagner 1/2 heure sur les premières descentes si nous n'avions pas été légèrement bouchonnés.
Nous sommes très contents et fiers de l'avoir bouclée, cette Maxi Race !!!!!!!!!
Et des félicitations particulières à ma compagne qui boucle une nouvelle fois une grande course de montagne, sans rechigner à la tâche et sans problèmes particuliers à l'arrivée.

Et pour terminer.....il faut rejoindre l'hôtel.....à pied.....avec les muscles refroidis....
Ce ne fut pas le plus facile :-)

Résultat : en duo : 18:07:22 - 1104e/1140 classés  pour 1700 partants.














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